OMOPHAGIA avec une préface de feu le recteur de l'Instutit Gorki, professeur Sergeï Essine
La maison d’édition de St-Pétersbourg, « Aletheia », a publié le recueil bilingue franco-russe de poèmes d'Anatoly Livry, OMOPHAGIA. L’ouvrage est disponible depuis janvier 2016 : ISBN 978-5-906823-28-1, 146 p.
Il s'agit de son quinzième livre publié.
Malgrè les pressions exercées par le gouvernement français et les universités françaises contre le dissident Anatoly Livry, les poèmes ainsi publiés sont entrés dans les programmes académiques d'universités russes et européennes et ont valu à leur auteur le Prix International russe « Cinquième Elément » pour l'année 2014-2015 :
En novembre 2015, Anatoly Livry a été récompensé, en tant que poète, chercheur et pédagogue académique ainsi qu'homme épris de liberté et de justice par le jury international de ce prix composé de professeurs universitaires dans quatre catégories, cas unique depuis la création de cette distinction :
* Pour le sens de la mesure esthétique et de la beauté du verbe russe, pour sa création littéraire
* Pour l'enseignement académique de poètes dissidents des XIXe et XXIe siècles, Paul Claudel (Tête d'Or et l'Empereur Julien), Ossip Mandelstam (et Nietzsche), etc.
Le recueil bilingue OMOPHAGIA est préfacé par deux professeurs universitaires, biographes académiques d'Anatoly Livry, Mme Elena Kolomiïtseva (Professeur à l’Université du Journalisme, Moscou) et l’ex-Recteur de l’Institut Gorki de Moscou, le Professeur Sergueï Essine. Dans son article consacré à Anatoly Livry, l’ex-Recteur de l’Institut Gorki écrit :
Les poèmes d’Anatoly Livry ne sont pas destinés à être lus rapidement dans le métro.
C’est la seconde fois que je préface l’œuvre poétique de ce déjà jeune classique, docteur en littérature générale et comparée de l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Son premier recueil de poèmes était moins complexe, plus accessible au commun des mortels. En revanche, celui-ci, comme il sied à une œuvre littéraire authentique, exige des efforts pour parvenir à l’assimiler. Ainsi, si je prenais un exemple, le plus familier et le plus évident – comme je l’enseignais à mes étudiants –, ce poème « Lesbos à Paris » : « La pierre de la Seine saignant d’une tension centenaire, comme une hernie […] ». Tout n’est-il pas dit à propos de Paris dans ces vers qui décrivent excellemment la capitale de la France ?
Suis-je capable de déchiffrer et de comprendre tous les messages cryptés d’Anatoly Livry, ce désespéré et peut-être dernier guerrier européen de la philologie sacrée ? Assurément non ! Érudition et connaissances spécialisées me font défaut. Cependant, l’unique bagage qui ne me trahit pas, c’est l’intuition du Beau. Il est dommage que je sois plus un jeune professeur universitaire et qu’il ne me reste donc plus suffisamment de temps pour compulser dictionnaires, encyclopédies ou cartes géographiques afin d’ordonner les pièces de ce puzzle. Mais quelle splendide excitation ressent-on quand les vers rythmés de Livry accouchent d’une pensée complexe ! Comme si l’argile desséchée tombait d’un collage encore brûlant pour en dénuder la forme. Le but du lecteur véritable est de découvrir ce bronze sculpté pour l’éternité.
Sergueï Essine,
Moscou, le 5 juillet 2015
Les grands médias littéraires tels « La Gazette littéraire » de Moscou ont annoncé ce recueil d'Anaroly Livry dès l’été 2015, publiant des séquences de travaux académiques lui étant consacrés : « La Gazette littéraire », 26 août 2015, p. 4.